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La Voix des Opprimés
9 juin 2011

Les Révolutions dans le monde arabe : internet et les réseaux sociaux ont accentué et accéléré ce vaste processus de libération.

Les révolutions naissent avec les moyens du bord !

z_Internet_WebLes réseaux sociaux et les blogs ont-ils joué un rôle capital dans les manifestationsz_article_reseaux qui ont soulevé le monde arabe ces derniers mois ? Internet est-il alors le ou l’un des vecteurs de démocratie capable d’apporter et de garantir la démocratie ?C’est la question que se posent bon nombre de dirigeants,particulièrement ceux qui règnent en despotes, depuis des décennies. Ceux qui commencent à comprendre que tout a une fin, même les pires dictatures.

Avec le rôle clé joué par les réseaux sociaux,les pouvoirs en place ne pouvaient plus manipuler la base populaire avec ses slogans nationalistes et religieux.D’autant qu’ils présentaient tous la similitude d’un règne sans partage, en phase de «monarchisation» avec l’ambition avouée de passer le relais à un membre de leur propre famille ou du clan.

 Facebook, en particulier, autrefois considéré comme un passe-temps high-tech pour adolescents désoeuvrés, apparaît désormais comme un outil politique de premier ordre.

Avec la manière dont les jeunes Révoltés ont su «manier» l’information, à travers des réseaux tels que Facebook ou Twitter,aura servi de déclencheur spontané à une prise de conscience que l’impossible d’hier, devenait d’un coup le rêve de demain,prendre à témoin le monde entier pour enfin pouvoir oser.

A travers la révolution tunisienne et Egyptienne, les manifestations qui ont entraîné la chute de leur despote montrent que les réseaux sociaux sont, sur le plan politique, beaucoup plus puissants qu’on ne l’imaginait auparavant.

 

 

les réseaux de protestation se sont organisés, ont pris force et vigueur, en fixant les lieux, dates et heures des manifestations.Des images, des témoignages qui seront vite relayés à travers tous les réseaux et blogs du pays, mais aussi de la planète pour prendre le monde à témoin.Les immolations publiques, les manifestations interdites ou l’occupation de la rue  sont les expressions physiques d’un désarroi et d’une contestation populaire qui ont fait pencher la balance en faveur des manifestants.Avec Internet, la parole du peuple est devenue davantage audible.

Ainsi, en quelques jours, des gamins ont constitué la plus forte des rédactions et surtout la plus belle efficacité que jamais le plus puissant des médias n’aurait pu se procurer.Les élites, les citadins,les jeunes générations "les combattants de la rue", éduquées, formées aux métiers et techniques nouvelles ne pouvaient se contenter de n’être que les témoins de la vie. Ils voulaient être les acteurs.

 

on ne pouvait plus dire, que l’on ne savait pas que la révolte était en marche. On ne pouvait plus croire que la répression était pacifique.

 

Les révolutions naissent avec les moyens du bord, et selon les spécialistes de l’Afrique du nord, pour les Tunisiens et les Egyptiens, un certain nombre de circonstances particulières ont fait des réseaux sociaux, et en particulier de Facebook, une arme de premier choix.

 

Les réseaux de télécommunications mobiles ont également aidé les gens à communiquer,quelques SMS ou connections internet suffisent à organiser, en quelque heures à peine, un immense rassemblement de foule pour faire la révolution !

Avec l’audience massive rassemblée par les blogs politiques et les pages Facebook, les manifestations sont devenues faciles à organiser,des manifestations qui se sont ensuite transformées en révolte nationale. « Facebook a joué un rôle critique ».

 

La jeunesse arabe,du fond de sa désespérance,a donné une formidable leçon d'espérance et de maturité politique en montrant qu'il y avait d'autres voies pour renverser les tyrans et,une formidable leçon de citoyenneté et d'humanisme

Dans de nombreux pays en développement, les internautes partagent l’enthousiasme des Tunisiens et des Egyptiens pour Facebook. Les taux d’adoption des réseaux sociaux y sont extrêmement élevés.

Contrairement à d’autres évolutions radicales qu’ont connues les télécommunications par le passé, et qui tendaient à avoir lieu d’abord dans les pays riches pour ensuite se propager aux pays pauvres, les réseaux sociaux semblent se répandre rapidement partout – et peut-être même plus vite dans les pays en développement.

Certains gouvernements ont cependant déjà entrepris de neutraliser le potentiel des réseaux sociaux en tant qu’outils politiques. En Chine par exemple, Facebook est bloqué par le système de sécurité que certains facétieux nomment la Grande Muraille Numérique de Chine.

D’un autre côté, certaines inquiétudes des utilisateurs pourraient limiter l’impact des réseaux sociaux les plus importants. La volonté des dissidents de garder l’anonymat (ce que Facebook, actuellement, ne permet pas) pourrait limiter leur valeur en tant qu’outil de mobilisation des masses.

En Afrique du Nord en tout cas, les réseaux sociaux sont clairement partis pour durer. Economiques, pratiques et plus efficaces pour former des communautés virtuelles que les modes de communications précédents, les réseaux sociaux ont de fortes chances de rester dans le paysage lorsque les mouvements de révolte s’achèveront.

 

 "La mémoire des opprimés ne s’efface jamais, et le souvenir des événements qui la composent ne cesse de nourrir la révolte."

Que vivent les révolutions tunisienne,égyptienne, libyenne,yemenite,syrienne et autres à venir !

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